MCO - Bouzidi, Amrani, Amrouche et El Kouki

Qui prendra la barre technique ?

La direction du Mouloudia d’Oran qui est en pleine préparation d’intersaison n'a encore pris aucune décision concernant l'avenir du staff technique. Bien que Bouzidi soit toujours l’entraîneur en chef, fort d’un contrat qui n'expirera que le 30 juin 2025, cela n’a pas empêché les rumeurs de faire état de son éventuel départ.

En effet, du côté de la direction, on continue de recevoir des dizaines de CV de techniciens qui pourraient remplacer au pied levé Bouzidi. Si la piste Abdelkader Amrani s'est refroidie, puisque ce dernier est revenu au CSC, après son accord avec la nouvelle direction du club, Adel Amrouche a été contacté par un responsable du club mais il n’a pas encore donné de réponse définitive concernant la proposition qui lui a été faite. Un autre groupe proche de la direction a pris la liberté de prendre attache avec l'entraîneur tunisien, Nabil El Kouki. L’ancien coach de l’ESS et du CRB n’est pas contre l’idée de revenir travailler en Algérie et il n’attend qu’un signe de la part de la direction oranaise pour signer son contrat d'engagement et entamer sa mission à la barre technique. Mais la direction, beaucoup plus préoccupée par le recrutement estival, ne veut pas se précipiter et engager un entraîneur avant de boucler cette opération. Sa priorité est de terminer avec le recrutement et choisir par la suite un entraîneur idéal pour l'équipe. L’idée de se rabattre sur un coach étranger n’est pas à écarter. Contrairement aux joueurs libres qui se font de plus en plus rares, les entraîneurs quant à eux semblent disponibles sur le marché estival. Par ailleurs, la direction qui n’a pas l’intention de payer les lettres de libération des joueurs qui désirent porter le maillot du MCO leur a demandé de s’occuper eux-mêmes de leur bon de sortie. Ainsi, Lahmri et Hamra qui étaient très proches du club sont désormais appelés à trouver un terrain d’entente avec leur club employeur s’ils veulent porter les couleurs du Mouloudia d’Oran.

H. H.