ESS - Bras de fer avec Serrar, situation financière désastreuse…

Halfaïa menace de jeter l’éponge

Nouée durant la campagne relative à l’élection du président du CSA, l’alliance Serrar - Halfaïa s’effrite au fil du temps. Les deux hommes ne sont plus sur la même longueur d’onde. Leurs divergences sont connues de tout le monde à Sétif où l’Entente est minée par une crise financière et le bras de fer  Serrar - Halfaïa.

La désignation du représentant du club, qui devait assister à la réunion FAF - clubs de la Ligue 1, a fait voler en éclats l’alliance contre nature. La désignation de Brahim Larbaoui, premier vice-président du conseil d’administration de la SSPA-Black Eagles en a rajouté une couche. Devant cette situation, des sources proches du directeur général, Fahd Halfaïa, affirment que ce dernier songe sérieusement à ne plus continuer avec l’Entente. Retenu dans l’équipe de Kamel Lafi, en compagnie de Serrar, Halfaïa craint que la situation financière du club n’empire, surtout avec les dettes qui s’entassent et qui sont maintenant de l’ordre de 20 milliards de centimes. Le dirigeant se retrouve seul à faire des efforts, mais cela risque de ne pas se poursuivre. Le directeur général de la SSPA n’a pas hésité à menacer de se retirer après le match de Coupe de la ligue. Il se rend compte qu’il est le seul à assumer les dépenses de l'équipe et fait face à la crise financière dont souffre le club. Il se trouve être le seul dirigeant à mettre la main à la poche pour faire face à toutes les dépenses, compte tenu du retard observé dans le déblocage des subventions publiques ou des contrats de financement d'entreprises publiques et privées. Selon des sources, Fahd Halfaïa aurait dépensé environ 17 milliards de centimes de son propre argent et il semble qu’il n’en peut plus. Aucun autre membre de la direction du club ne lui est venu en aide. Le directeur général est le seul garant auprès des créanciers. Les dettes avoisinent les 20 milliards, une situation qui confirme l'ampleur des difficultés financières auxquelles le club est confronté cette saison. L'absence de sources de financement asphyxie le club qui n’a reçu que de minimes subventions de l’APC et deux milliards de centimes de la part de Gica, un des sponsors du club. La direction de l’Entente attend toujours l’argent du contrat de sponsoring signé avec la firme allemande Rowe Motor Oil, spécialisée dans le traitement des huiles. A la lumière de cette situation difficile que traverse l'Aigle noir, l’avenir du club est plus que jamais menacé.

Cinq joueurs refusent le protocole spécial Covid

Amir Karaoui, Abdelhak Debbari, Abdelkrim Nemdil, Hocine Laribi et Saïd Daâs se trouvent sans salaire depuis de longs mois. Selon un proche du club, le refus des joueurs de faire l’impasse sur les mois Covid-19 serait la principale raison de la non-régularisation de leur situation salariale. Il convient de préciser que la direction du club n’a rien fait pour régler le différend et clore le dossier. En procédant de la sorte, Serrar et son groupe n’arrangent pas les affaires de leur club englué dans une crise financière sans fin.

L’infirmerie ne désemplit pas

Après des semaines de soins intensifs, les blessés Houssam-Eddine Ghacha, Hocime Laribi et Youcef Laouafi ont quitté l’infirmerie. Cependant, cette dernière vient d’accueillir trois autres cadres, en l’occurrence Abdelkrim Nemdil, Amir Karaoui et Akram Djahnit. L’entraîneur de l’Entente, Nabil El-Kouki, a éprouvé d’énormes difficultés pour enchaîner avec un groupe au complet pendant deux matches de suite.

La FAF désamorce la bombe Lomotey

Pour éviter une nouvelle affaire aux conséquences graves, la direction de l’ESS, à l’origine du recrutement du Ghanéen Daniel Lomotey, qui n’a rien montré pour l’heure, vient de solliciter la FAF pour l’aider à verser à WAFA, l’ex-club du joueur en question, 100.000 euros, montant du transfert du joueur dont le rendement pose problème et fait grincer des dents. Ce montant sera défalqué de la prime de participation de l’Entente à la Coupe de la CAF. En faisant appel à la fédération, l’Entente attend le verdict de la Fifa concernant l’affaire Malick Touré, qui réclame 2 milliards de centimes.

W. D.