USMBA

Bouanani : «Evitons une rétrogradation administrative»

Dans une déclaration aux organes de presse, après la rencontre FAF - présidents de club, le secrétaire général de l’équipe d’El Khedra,  Fouzi Bouanani, a tiré la sonnette d’alarme, en affirmant que l’USMBA, malgré les subventions de l’Etat, est dans une situation dramatique.

«Nous avons reçu une subvention de la wilaya de l’ordre de 1.5 milliard de centimes et nous allons recevoir dans les prochains jours les 2 milliards de centimes comme avance sur les droits TV promis par la FAF, mais cela ne mettra pas fin aux difficultés du club qui sont d’ordre administratif et organisationnel. Le club est géré par le CSA et la SSPA n’a plus d’existence légale. Nous attendons d’ailleurs que les actionnaires s’entendent sur une date pour la tenue d’une assemblée générale pour prononcer la dissolution de la société par actions ou la cession de leurs parts à un ou plusieurs éventuels repreneurs. Nous sommes dans une situation catastrophique et l’argent ne suffira pas pour nous tirer d’affaire car le club est livré à lui-même. Il faut avant tout penser à lui éviter une rétrogradation administrative avant de penser à lui assurer son maintien parmi l’élite», a-t-il indiqué.

Ce cri du cœur du secrétaire général d’El Khedra doit nécessairement trouver un écho parmi les amoureux du club. Certes, l’idée d’installer un directoire fait son chemin parmi les supporters et les proches de l’USMBA, mais serait-ce la bonne solution quand on sait que les actionnaires ont créé une situation de confusion qui nécessiterait beaucoup d’argent et beaucoup d’efforts pour la dénouer. L’équipe a certes repris les entraînements pour préparer sa prochaine sortie en championnat contre le CABBA, mais le cœur n’y est pas. Les camarades de Zaârat qui s’entraînent sous la houlette du préparateur physique Hamek n’ont pas encore digéré la dernière défaite face au MCA et surtout les conditions dans lesquelles s’est déroulé leur déplacement dans la capitale. En attendant, ils travaillent d’arrache-pied, tout en espérant voir les dirigeants revenir au chevet de l’équipe et voir leurs comptes alimentés par un virement couvrant une partie de leurs arriérés de salaires.

Ali A.