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Encore une grève des entraînements

A trois jours de l’important match de Coupe de la ligue face au MCO, l’entraîneur Cherif El-Ouezzani a été désagréablement surpris par une grève des joueurs qui ont refusé de s’entraîner.

Ces derniers, qui attendaient le virement dans leurs comptes d’une partie de leurs arriérés de salaires, ont été surpris en apprenant que rien n’a été fait, ce qui, pour eux, est une nouvelle promesse non tenue par le président Hamri. «Les joueurs se sont déplacés au stade. Ils voulaient voir le président pour avoir une explication concernant l’absence d’argent dans leurs comptes. Nous avons tenté de le joindre à plusieurs reprises mais son téléphone était fermé, ce qui a mis les joueurs dans tous leurs états. Nous avons tenté de les raisonner mais sans résultat. Cela nous met dans une situation embarrassante, à quelques jours de l’important derby face au MCO», a indiqué l’entraîneur dans une intervention à la Radio locale. Ce dernier ne s’est pas montré tendre, en affirmant que le staff technique ne peut travailler dans ces conditions. «On se déplace chaque jour d’Oran pour travailler. On veut réaliser notre mission convenablement mais avec ce genre de problèmes, on ne peut pas aller loin. On a tenté à chaque fois de calmer les joueurs mais leur patience a des limites. Si les nouveaux n’ont pas été payés depuis leur arrivée à Relizane, les anciens réclament des salaires de la saison dernière. Ce n’est pas normal qu’un club qui représente une wilaya en plein essor économique joue avec un maillot où ne figure aucun sponsor. Les dirigeants doivent faire l’effort de remplir convenablement leur mission. Certains joueurs se déplacent d’Alger et d’autres de Constantine et d’ailleurs, on ne peut pas les laisser livrés à leur sort», a-t-il souligné. Le staff technique qui était présent au stade Zougari pour la séance d’entraînement a dû plier bagage et rentrer sur Oran. Cherif El-Ouezzani et son staff ont tenté de contacter Hamri, mais comme à son habitude, ce dernier est resté injoignable. «Ça ne peut pas durer comme ça, on est venu pour un projet et à ce rythme, on n’ira pas loin. Les dirigeants doivent savoir que nous aussi notre patience est à bout», a indiqué l’entraîneur du Rapid.

Lyes A.