WAT

L’équipe toujours à l’arrêt

L’équipe n’a pas repris les entraînements et rien ne laisse supposer que la reprise est annoncée pour bientôt. Les joueurs qui n’ont pas encore reçu le moindre sou campent sur leur position de boycotter les entraînements et l’entraîneur est lui aussi aux abonnés absents. Pourtant, au fur et à mesure qu’approche la date de reprise de la compétition, l’appréhension des supporters augmente.

Le WAT qui sera appelé à faire son entrée en Coupe de la ligue en affrontant l’ESS au stade  8-Mai 1945, est en train de compromettre son parcours dans cette compétition. Certes, elle ne constitue pas un objectif pour l’équipe, mais un bon parcours pourrait motiver les joueurs dans leur course vers le maintien. Il faut reconnaître que le hasard du calendrier a arrangé les affaires du Widad qui aura la chance de recevoir sur son terrain par deux fois, face au  CSC puis l’ASO. C’est une chance pour l’équipe si elle reprend les entraînements pour préparer comme il se doit ces sorties. La crise financière que traverse le club est en train de compromettre ses chances d’assurer son maintien. Mais ce qu’il y a lieu de retenir de cette crise, c’est l’amateurisme des dirigeants qui ont négocié le contrat de sponsoring avec l’Enageo. Ces derniers n’auraient pas dû accepter les conditions fixées par ce sponsor qui a exigé la 10e place au classement à la fin de la phase aller pour débloquer la deuxième tranche du montant du contrat. En effet, l’Enageo a refusé de débloquer la deuxième tranche (2,5 milliards), au motif que l’équipe, en se classant 13e à la fin de la phase aller, n’a pas atteint l’objectif fixé dans le contrat liant les deux parties. C’est dire que les supporters voient mal comment les dirigeants ont accepté de signer un contrat qui leur fixe des conditions difficiles à remplir, surtout quand on sait que le WAT venait de retrouver l’élite.

Ahmed A.