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Où est passé le président ?

Le staff technique a appelé la direction à trouver le moyen pour lui permettre de recruter des renforts. En effet, durant la phase aller, Cherif El-Ouezzani et ses assistants se sont retrouvés, à plusieurs reprises, contraints de puiser dans l’effectif de la catégorie espoirs pour composer la liste des 18 joueurs.

Les blessures ont entravé l’action du staff technique qui a dû faire des aménagements tactiques et multiplier les parades pour avoir une équipe-type ou une liste de joueurs à convoquer pour les matches. Pour la phase retour et estimant qu’elle sera plus difficile que la première manche, l’entraîneur a sollicité le président de la SSPA pour  lui permettre de bénéficier de renforts. Toutefois, cette requête ne pourrait pas aboutir, en raison des dettes cumulées et réclamées par les joueurs par le biais de la CRL. Actuellement, le club est redevable d’une sommes qui avoisine les 3 milliards de centimes ce qui le met dans le lot des formations interdites de recrutement hivernal.

Les dirigeants qui ont tenté de trouver des solutions pour régler ce problème ont été contrariés par l’attitude du président Hamri qui reste loin de l’équipe et de sa gestion. «Ça ne peut pas durer, il doit revenir au chevet de l’équipe ou vendre ses actions pour permettre l’arrivée d’un repreneur en mesure de satisfaire les besoins de l’équipe. Depuis toujours, il s’est accroché au poste de président sans remplir ses obligations envers l’équipe. La phase retour ne sera pas facile pour l’équipe qui doit l’entamer par un déplacement difficile à Alger pour rencontrer le PAC. Le staff technique ne peut pas parer au plus pressé à chaque fois, le président doit assumer ses responsabilités ou partir», indiquent des supporters rencontrés aux abords du stade de Bormadia, lieu d’entraînement des Mina Boys.

Lyes A.