ESS 1 - 1 MCA

Equitable !

Les Sétifiens et les Algérois se sont séparés sur un score de parité équitable, puisque les deux formations ont eu chacune leur mi-temps. Les Algérois qui restent sur une victoire, se sont installés dans le camp de l'Entente pour tenter de la surprendre. Par deux fois, Tahar a échoué face à Bouhalfaya.

Ces chaudes alertes ont poussé les locaux à réagir. Djabou, bien lancé par Guediri, a envoyé le ballon dans les décors (22'). Quelques minutes plus tard, Haroune, seul face à Bouhalfaya, n'a pas bien ajusté son tir qui est allé mourir dans les décors. Le Mouloudia qui pratiquait un jeu ouvert trouvera le chemin des filets par Bouzekri qui a profité d'une erreur de la défense sétifienne et d'une passe lumineuse de Hamoudi pour donner l’avantage à son équipe (37'). Piqués au vif, les locaux tenteront de refaire leur retard mais n'y parviendront pas et c'est sur une courte avance des visiteurs que la fin du premier half fut sifflée. De retour des vestiaires, les locaux puiseront dans leurs ultimes ressources pour tenter d'égaliser. Leurs efforts seront récompensés par un but inscrit par le rentrant Boucif. Le match s'est terminé sur un score de parité qui n'arrange pas les affaires de l'équipe locale qui a perdu la possibilité de décrocher la troisième marche du podium, alors que pour le MCA, c'est un résultat qui confirme que le Doyen est une formation qui a alterné le bon et le moins bon cette saison.

FICHE TECHNIQUE

Stade 8-Mai 1945, temps chaud, affluence moyenne, arbitrage d’Ibrir, Chamali et Belkacem.

Buts : Bouzekri (37') MCA. Boucif (87') ESS

ESS : Bouhalfaya, Chaabi, Salem, Hachoud, Askar, Chaoui, Yattou, Guediri, Bouchama (Boucif), Djabou, Zamoum.

Entr. : Dziri

MCA : Litim, Hamidi, Mouali, Merouani, Ghezala, Tougui, Menzela, Hamoudi, Tahar, Bouzekri, Haroune.

Entr. : Baumelle

Hakkar, PDG de Sonatrach, sort de son silence

«Faire du MCA une véritable institution professionnelle»

Le PDG de Sonatrach, Hakim Hakkar, s’est exprimé sur la situation actuelle du MCA, indiquant qu’il n’était pas satisfait des résultats de l’équipe en championnat, «mais il fait en sorte de les améliorer», a-t-il affirmé. Malgré cela, il a affiché ses ambitions pour faire du vieux club de la capitale une véritable institution professionnelle. «Nous travaillons pour que ce club devienne professionnel, à l’instar des formations de renom dans le monde», a-t-il expliqué. Il a, en revanche, précisé que le Mouloudia a un président et un conseil d’administration, «les seuls habilités à donner le bilan de l’équipe et pas moi», a-t-il insisté, ajoutant que «de notre côté, nous avons notre stratégie pour développer le club et le rendre professionnel».

Et de conclure : «Nous allons tout mettre en œuvre au profit du club pour atteindre cet objectif.»

Mercato, Hadj Redjem sous pression

Le président du MCA, Hakim Hadj Redjem, est sous forte pression. Et pour cause, le mercato estival qu’il a déjà lancé sans attendre le verdict que devrait rendre la direction de Sonatrach au sujet de son avenir à la tête du club.

Plusieurs noms sont déjà annoncés comme nouvelles recrues des Vert et Rouge. Il y en a même ceux qui ont déjà paraphé leur contrat, à l’image du milieu de terrain ivoirien, Zougrana, que Patrice Beaumelle a ramené de l’ASEC Mimosas, et l’autre milieu de l’USMA, Benzaza. Il faut dire que contrairement à l’été dernier lorsque la galerie mouloudéenne se frottait les mains à l’annonce des nouvelles arrivées, et elles étaient une quinzaine, croyant même que leur équipe allait écraser tout son sur passage, cette fois-ci, on accueille les informations liées au  mercato estival avec des pincettes. Au Mouloudia, on est d’ailleurs convaincu que même en ramenant des vedettes, leur équipe n’est pas assurée de renouer avec le titre de champion ou même terminer sur le podium. L’expérience des précédentes saisons a donné aux fans du vieux club de la capitale matière à réfléchir. Combien de fois, d’ailleurs, a-t-on vu des joueurs ayant brillé au sein de leurs clubs respectifs, avoir vite perdu de leur brio, dès qu’ils ont posé leurs valises au Doyen. Les exemples sont légion, dont Djabou, pour ne citer que l’enfant de Sétif dont le passage au MCA reste pour lui un mauvais souvenir dans sa carrière très riche en performances, aussi bien en club qu’en sélection nationale.

C’est dire que rien n’est plus assuré au Mouloudia, un club devenu «cimetière des vedettes», comme ne cessent de le faire remarquer les observateurs. Rien que pour cela d’ailleurs, la galerie mouloudéenne ne veut nullement crier victoire avant l’heure, préférant plutôt attendre que le rectangle vert donne son verdict, même s’ils sont nombreux dans les fiefs de la formation de Bab El Oued à s’opposer d’ores et déjà au recrutement de certains joueurs annoncés sur le calepin du président Hadj Redjem qui, contrairement à l’été dernier, a chargé cette fois-ci l’entraineur Beaumelle du dossier.

Vers la libération de Raza et Esso

Une bonne nouvelle pour l’entraîneur Patrice Beaumelle après la décision de la FAF d’autoriser les clubs de l’élite à recruter un troisième joueur étranger, une décision qui sera mise en application dès la saison prochaine. Le technicien français est d’ailleurs le premier à avoir applaudi cette démarche. Naturellement, l’ancien sélectionneur de la Côte d’Ivoire, qui connaît assez bien le football continental, va lorgner le marché africain. Déjà, il a conclu une première transaction dans ce registre en engageant l’Ivoirien Zougrana. Mais l’homme ne compte pas se contenter de ce joueur. Il veut notamment renforcer son secteur offensif  considéré comme le maillon faible de l’équipe cette saison. Cependant, avant de songer à recruter un attaquant de pointe de valeur des fins fonds du continent, Beaumelle devrait sacrifier l’un des deux étrangers de son effectif, à savoir le Malghache Raza et le Ghanéen Esso.

Le premier nommé, arrivé en février dernier, est déjà considéré comme un flop.

S’agissant d’Esso, ce dernier a terminé sa saison depuis février dernier. Au vu de ses statistiques au Mouloudia, qu’il a rejoint en avril 2020, il n’est pas à écarter de le mettre sur la liste des libérés, surtout si l’occasion se présente pour engager un troisième joueur étranger.

Pas de contact avec Chita

Que de bruits courent au sujet d’un éventuel désir de la part de la direction mouloudéenne de récupérer Oussama Chita, passé au club voisin, l’USMA, il y a de cela cinq ans. Le fait que ce joueur est en fin de contrat, tout en ayant retrouvé sa forme optimale qui lui a permis de revenir en sélection nationale, a encouragé certains au MCA à le lorgner. Mais selon nos informations, aucun contact officiel n’a été noué avec l’enfant de Miliana.

Ghacha trop cher pour le Mouloudia

Ce n’est un secret pour personne, le MCA est parmi les quelques clubs de l’élite qui souhaitent engager l’ailier virevoltant Ghacha dès cet été. Encouragé par le désir du joueur de rentrer au pays après une expérience très modeste de deux années du côté de la Turquie, le président Hadj Redjem espère avoir le dernier mot dans la bataille autour de l’enfant de Bousaâda.

Néanmoins, le boss algérois a vite fait machine arrière en apprenant que le club employeur de Ghacha, Antalia sport, exige la mirobolante somme de 500.000 euros pour céder son joueur.

La réserve tombe à Sétif après 25 matchs sans défaite

Invaincue en 25 matchs, toutes compétitions confondues, l’équipe des moins de 21 ans du Mouloudia a vu sa belle série stoppée à l’occasion de la 28e journée du championnat. Les jeunes mouloudéens ont laissé des plumes à Sétif où ils se sont inclinés sur le score de deux buts à zéro, dans un match que les gars de Bab El Oued ont abordé avec un effectif décimé.

A. B.