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Les Lions rêvent du trophée

Au terme d'une rencontre qu'ils ont su gérer à leur guise, les Lions du Cheliff ont réussi à se qualifier en ½ finale de la Coupe d’Algérie. Pourtant, l'adversaire n'a pas été commode et a vendu chèrement sa peau, lui qui s'est déplacé à Chlef auréolé d’une accession en Ligue 2 et une réputation, fort méritée d'ailleurs, de tombeur des grands.

L'entraîneur Amrani qui avait une idée sur le jeu de l'Olympique d'Akbou a su préparer son équipe pour ne pas subir le rythme de la partie et prendre le taureau par les cornes dès l'entame de la partie. Il a su comment mettre sous pression la défense adverse jusqu'à la faire craquer à la 20' sur une attaque rapide et un but de Addadi. Après cette réalisation, il a changé de tactique de jeu en blindant sa zone de récupération, en faisant reculer le Botswanais Edwin Muhutsiwa pour lui faire reprendre son poste de prédilection, celui de récupérateur, aux côtés de Bousaïd et Addadi pour évoluer avec un premier rideau défensif dans la zone médiane. Cela a considérablement limité le danger des attaquants adverses qui se sont retrouvés à multiplier les passes latérales pour tenter de déstabiliser le dispositif défensif chélifien ou encore à tenter les longues balles vers la zone de vérité, qui ont fait le bonheur des défenseurs chélifiens. Les latéraux, Debbari et Nessakh, se sont chargés de bloquer les couloirs, contraignant ainsi les attaquants adverses à tenter le passage par l'axe et à se frotter aux rugueux récupérateurs qui n'ont que rarement laissé des balles passer.

En tous les cas, sans fournir une grosse partie, les Chélifiens ont réussi à mettre un coup d'arrêt au parcours d'Akbou et à décrocher le droit de poursuivre l'aventure dans l'épreuve reine de la Coupe d'Algérie. Maintenant que le plus dur semble être fait, selon de nombreux supporters, le rêve d'animer la finale et pourquoi pas remporter le trophée est devenu grand. A noter qu'une bonne chambrée de supporters de l'Olympique d'Akbou a fait le déplacement à Chlef où elle a été bien reçue.

A. G.