JSK

Les dirigeants catégoriques : «Mellal ne reviendra pas»

Ne ratant aucune occasion pour dénigrer la direction actuelle, l'ancien président de la JSK, Cherif Mellal, n'a jamais caché son souhait de revenir aux commandes du club. Si certains fans sont pour son retour, sous prétexte qu'avec lui la JSK jouait les premiers rôles, et elle avait même disputé la finale de la Coupe de la CAF, d'autres s'opposent catégoriquement.

Les fans se justifient par le fait que c'est Mellal qui a mené l'équipe à la dérive et que c'est à cause de lui que la JSK se trouve dans la situation actuelle.

En ce qui concerne les dirigeants que nous avons interrogés sur tout ce qui se dit sur l'éventuel retour de Mellal, ces derniers affirment : "Mellal ne reviendra pas à la JSK. Il a laissé d'énormes dettes et c'est à cause de lui que la JSK souffre maintenant. Il n'avait fait que mentir aux supporters et il continue de le faire en se présentant comme un sauveur. Si on n'avait pas repris le club, la situation aurait été encore plus désastreuse. Le salut de la JSK passe par la venue d'une société. Il n'y a pas un investisseur capable de subvenir aux besoins du club. Nous, on ne raconte pas de mensonges à nos fans."

Bien que Mellal soit sévèrement critiqué par les fans, notamment lors de sa dernière année à la tête du club, certains regrettent son départ, en affirmant que malgré tous ses défauts, la JSK n'avait jamais enregistré un tel parcours catastrophique sous son règne. Il faut dire que les dirigeants commencent à perdre la confiance des supporters qui estiment que la JSK a besoin d'une direction forte pour faire face à toutes les situations. Il y a des joueurs qui font tout ce qu'ils veulent sans qu'ils ne soient inquiétés par qui que ce soit. Les dirigeants menacent à chaque fois de renvoyer les indisciplinés, mais excepté Zerdoum et Alili qui auraient été sanctionnés financièrement aucun autre joueur ne l'a été pour le moment.

Le CSA veut une société nationale

Selon une source proche de la direction, les responsables du Club sportif amateur, à leur tête le président Djaffar Aït Mouloud, font tout pour que la JSK soit reprise par une société nationale. Ne voulant pas entendre parler de l'éventuel retour de Mellal, les dirigeants du CSA tentent par tous les moyens de convaincre les autorités pour offrir une société à la JSK. Sous pression, notamment après la défaite concédée devant le MCA, les responsables du CSA ne savent plus à quel saint se vouer. Ils auraient demandé aux dirigeants actuels de trouver les solutions, mais ils savent que sans les moyens financiers, ils ne peuvent rien faire.

Boukhenchouche au centre des attaques des fans

Même si c’est toute l'équipe qui est passée totalement à côté de la plaque face au MCA, le milieu Salim Boukhenchouche a été particulièrement visé par les critiques. Certains supporters s'étaient même demandés ce qu'il faisait sur le terrain. Ce qui les avait surpris, c'est le fait que l'entraîneur Abdelkader Amrani fasse sortir Oukaci en deuxième mi-temps et qu'il laisse Boukhenchouche sur le terrain. Il était tellement décevant que certains de ses équipiers avaient commencé à crier contre lui. Le fait de revenir constamment derrière, alors que son équipe était menée au score, avait ouvert la voie à toutes les supputations, surtout qu'il avait abusé des dribbles. Si la saison dernière, il avait contribué au bon parcours de son équipe, cette saison, il n'a rien montré sur le terrain. Excepté le but inscrit lors du match retour de la Ligue des champions africaine face au représentant sénégalais Casa Sports, son rendement a été catastrophique. Déjà, lors du match aller face à Casa Sports, il avait irrité tous les supporters pour avoir raté sa Panenka. Sur la demande de ses dirigeants, il avait présenté ses excuses aux supporters, en affirmant qu'il était sous pression et qu'il ne savait pas ce qui l'avait poussé à tirer le penalty de la sorte, alors que son équipe était menée au score. Il avait ajouté qu'il a toujours mouillé son maillot, mais sa sa prestation face au MCA a irrité de nouveau les supporters qui réclament cette fois sa libération au prochain mercato hivernal.

D. K.